Antonio De Lisa
Poèmes en voix de tête
(Français)
Danse
Le sax est rendu vivant par un rayon
de soleil, ce qui perturbe
la calme et le remplit de fureur,
prêt comme un amant sur le premier baiser,
tremblant de son perchoir
dans un incendie
des réflexions complices,
qui le couvrent d’or et de luxure.
À sa droite, une guitare
blanc, lunar et déshabillé.
La batterie est couvert de tatouages
de lancinante esprit guerrier.
alors que le piano est dans une obscurité
silencieusement allongé,
Bien que la musique n’est
que dans ma tête,
léthargique et privés,
c’est là que le soleil a ouvert le bal
comme une danse d’amour.
Un cadeau
Ce cadeau allusif et léger
que j’ai reçu
par des mains inattendue
semble faire allusion à ce don
toujours attendu et jamais donné.
Je passe la journée à l’admirer,
tous les plis
l’épaisseur d’une mémoire,
chaque minute l’écho
discrète du passé.
Le lâche est lent comme
le geste à plusieurs reprises
ou peut-être jamais aventuré.
J’accueil, après un temps
qui semble interminable,
mais ce n’est qu’un éclair,
le secret caché.
La danse, le noir, l’infini
A te voir danser
avec ta démarche légère et sans entraves
qui coulisse d’une manière indéfinie
j’aimerais te dire amour trois fois,
mais à moi il suffit d’un coup d’œil
parce que je sais que tes pas dorés
me sont dévoués, à moi et personne d’autre.
Je deviens spectateur,
dans une multitude de humeurs satisfaites,
comme la cible muette de la flèche,
décochée vers une nouvelle invitation,
comme la danse, le noir, l’infini.
Nuit
L’eau s’écoule lentement,
invoquant la mesure
et la dignité du silence,
au ralenti médiocrité
de la nuit.
Une sirène
Je sais une sirène
qui ne chante que dans le secret.
Elle est comme une image
que dans l’eau soeur de l’air
se déplace rapidement et n’apparaît
que par intermittence, comme une illusion d’optique.
Mais j’entends son appel,
comme un silence qui me parle plan.
Je voudrais avoir son nom et le visage
d’un inconnu dans la nuit qui murmure lente.
Un millier de vagues
Mes racines sont dans la mer,
emportés
par le courant.
C’est la vague qui me touche
comme un bouchon
dans le vortex.
C’est la vague qui me pousse
loin de cela,
à un autre temps.
C’est la vague du temps
qui me fait chérir
autres brises marines.
C’est l’onde qui murmure
le retour parmi le peuple,
loin de la tombe
de fausses apparences.
C’est la vague qui me parle tout bas,
comme dans un écho des sirènes,
la nécessité d’aller
même si le but
a moins du voyage.
La vague chante
avec des mots doux
le chemin de pèlerinage.
La vague montre
peut-être le lieu
de la réunification.
Peut-être que ce n’est qu’une chimère, l’appel
d’une autre époque, mais c’est la vague
qui me pousse vers l’épave.
Imène et les vagues du vent
Je lui ai demandé
d’imaginer
une promenade
sur les routes chaudes
de l’Afrique du Nord,
avec le vent
qui agite
les cheveux et le soleil
qui brûle la peau.
Imène, cependant, apporte l’ijiab,
le voile islamique.
Mais, tout en parlant
avec des voix différentes
et en voiant
des différentes lumières
il n’a pas été difficile,
avec les yeux
de la fantaisie
et de la poésie,
d’imaginer
le bas
de son voile
se détendre
dans le vent
comme des vagues,
pour préservation
et sauvegarde
de son précieux trésor,
en léchant les plages
de sable blanc
de rêve,
avec la mer
dans le lointain
que murmure
son rappel.
Nous vivons
dans des réalités différentes,
dans des systèmes
de religions différentes,
nous sommes de différentes
générations
mais, par miracle,
nous avons
le même sentiment,
nous sommes faits
de la même essence.
Ce qui la religion sépare,
l’amitié unit
sous le même soleil,
sous la même lune.
Là, sur cette moto
qui nous fait voler
comme des anges,
mais avec des vues différentes
et différentes pensées,
nous pensons
un instant
les mêmes choses.
Les anges n’ont pas
besoin de mots.
Rhytmes urbains
Je rêve on vieux brochures de voyages en Chine
tandis que Jane lit vieux romans de Barbara Pym
dans la cuisine à louer de Winterwell Road.
Elle se repente d’avoir touché la clé
de notres habituelles antérieures querelles.
Elle se livre dans sa voiture, noire comme un cafard.
Je suis tout seul maintenant dans la maison sonore
comme une claque.
Au cours de la nuit, le brouillard entoure
le jardin comme dans un conte de fée chassieux.
Je pile des feuilles,vieux lieder viennois,
dialogues dramatiques de Rosvita de Gandersheim.
Fumeur sans désir,
Ma main dessine signes sur le papier,
râpe, capture, gratte,
comme la clé dans la serrure.
Jane est de retour, mais pas toute seule.
Allongé sur le tapis du Népal
nous succion des bonbons à la vanille
en chuchotant distraits souvenirs d’amour
articulé par l’horloge hydraulique du salon
façonné comme une mensonge.
C’est douce mettre la bride
sur vanities oubliées,
pilonnement de fierté,
ambitions perdues.
Jane se déroule comme un chat qui s’ennuie,
un peu en colère parfois, félin langoureux
et Margaret intimidé.
En remontant le reggae-bouton Brixton Hill
il suffit de rien à risquer la vie, une vie d’isolé.
La ville est un champ de ruines,
Bourdonne, pendant la nuit,
avec une respiration irrégulière,
lumineux comme une boucherie;
il y a toujours mouvement en une heure et l’autre:
tasses à café, des ragots
et shampoes mentale.
La ville est un champ de ruines.
La ville est sale, mais semble heureux avec ses fenêtres poli.
Une bruine vain
poussière interminables mensonges
dans de courtes notes,
comme un chant ennuyeux.
Dans le brouillard qui menace
les passants assistent
à mes combats d’amour en rêve …
d’amour en rêve…
Anniversaire
Aujourd’hui c’est l’anniversaire
d’une personne spéciale,
avec sa charge faible,
aujourd’hui que qui le célèbre
est prêt à aller
vers un but lointain.
Il semble que c’était hier
que elle a ouvert les yeux
sur le monde. C’était une calme
journée ensoleillée .
Juillet, vingt-trois
ans auparavant. Jeudi.
Et maintenant, voici, elle s’en va,
avec sa valise, ses affections,
ses rêves, ses idéaux.
Elle s’en va. Toute seule.
Loin. À Nairobi,
à se rendre volontaire
pour les filles abandonées,
à la périphérie d’une des villes
plus difficiles d’Afrique.
A la seule pensée je me sens mal.
Se réduit le misérable
monde de mes certitudes.
Celle qui va à la rencontre du futur
et moi, qui je suis toujours ici
pour voir son congé.
Mais on ne peut pas ralentir
le passage d’une âme en vol.
Alors allez bébé, allez.
Qu’un dieu nous aide.
Alors. Je sais que
on ne peut pas arrêt la mer.
Mon rêve méditerranéen
De Marrakech à Carthage
au désert du Sinaï,
à Tel-Aviv qui ne dort jamais
à la magnifique Istanbul,
mon rêve méditerranéen …
… et puis Corinthe venteuse,
et le silence majestueux
pour répondre à l’autre moi-même
et la lenteur d’un geste
qui a ouvert un instant
le monde que je n’osais pas essayer …
et de Corinthe à Epidaure
avec le vent de la moto
que m’essuie la sueur
de l’incandescente été
Méditerranée …
mais à Epidaure sereine
le royaume d’Asclépios
c’est comme la paix et le charme
d’un écho infini …
Chaque nuit
en voyage
un rêve
dans le rêve
de tous les rêves.
Nomad
On peut dire que je porte
en moi la mélancolie
des races barbares,
avec leurs instincts migrateurs
et leur dégoût inné de la vie
qui lui fit quitter leur pays
pour quitter eux-mêmes.
Je descende peut-être de populations migrantes,
avec l’âme de qui se prépare
à quitter la maison
construite avec des planches de bois
vers aubes nouvelles,
nouveaux horizons,
alors que je m’enferme
dans une stabilité qui est la fille
d’un devoir moral obscure.
Ceci explique donc peut-être cet amour
pour la vie fugitive d’hôtels
et de leurs habitants nocturne,
ce goût de partager la table
avec des inconnus
dans gestes de solennelles reconnaissances,
en consomment actes de bonté silencieuse
pendant que je observe rites ancestraux
des religions mystérieux et distant.
J’ai quelque chose
de nomadic dans mon sang, nordique
dans l’amour vers le plus à sud
de la Méditerranée possible.
Là, loin de moi,
je me sens à l’aise, comme beaucoup
d’Européens qui vivent ici déçus.
Dans lits étrangers je donne vie
à la plus méticuleuse
de la prière du soir,
en récitant avec la voix du cœur
la peur et l’angoisse
de savoir
tout demain.
Les nuances du soleil
Le long de la rivière du misanthrope Sinni,
presque inerte, ensoleillé et dur
la Nature se recueille
dans petites îles de activité.
Le reste est archaïque silence,
qui est modulé, obscur,
pa rle ton de la voix des Heures,
divinités du lieu.
Et quand depuis les montagnes de l’intérieur
nous descendons à Maratea
le clavier est ouvert
comme un fan en délire.
Ici le soleil est à son meilleur:
scintillant sur des pierres tranchantes,
mélodique et prudente
sur petits plages séduit par les eaux.
En pleine mer dardant,
en proie à une frénésie
puissante, ivre de
ma propre vitalité.
La voix des Heures se tait, maintenant,
réduite au silence par une plus grande conception,
que décrive et confond
la frontière entre passé et futur.
La musique des cigales
Le chant des cigales est de retour
heureusement alterné
dans plusieurs chœurs et acclamants.
Ils se répondent de manière intermittente
de buisson en buisson,
d’un arbre à l’autre.
Le son est modulé
comme une bande son
finement réglé
sur les fluctuations de la chaleur.
Il est basée sur une musicalité
entièrement rythmique,
sur une seule note.
Le mâle chante.
Il semble musique stochastique,
mais c’est une chanson d’amour.
Vagues
Tu reconnais cette mauvaise humeur de la mer
au changement de fréquence
des vagues sur les écueils et sur la rive,
cela est si particulier;
cela ne veut pas toujours dire
laquelle est sur le point de se mouvoir.
Ce n’est parfois que le tribut que paie
une vague à ses soeurs qui sont nées au loin.
Elle s’en contente et va intermittente
de ci de là, à contre courant.
Mais ce soir la mer est de mauvaise humeur.
Je l’entends. Elle se propage. Elle avance.
Elle bat violemment.
Comme le vent qui la traverse.
Quand la mer est de mauvaise humeur,
mieux vaut la laisser seule, comme disent
les vieux pêcheurs qui mesurent
le vent non en nœuds, mais en sillages
de sensations. Laisse-la tranquille, la mer.
Et regarde le ciel, dans cette direction.
On dirait qu’elle ressemble
à ce que je ressens.
Je l’entends qui palpite
mieux vaut me laisser seul, comme la mer.
(Traduction de Michaël Glück)
Description du Paradis
L’un de nous propose un stop,
a vu quelque chose, pour prendre une photo.
Sur les routes nous montons
qui serpentent le long des côtes
donnant sur la mer, à la suite des traces
anciennes de différentes hauteurs.
De la Calabre de côte basse
jusqu’à la roche Basilicate, nous allons,
antique et légendaire
et qui s’avance
dans un paysage montagneux
qui a les pieds dans la mer, presque sans anses,
sans preludes, sans lacunes,
que caresse et suggère secretes craintes.
Ici il ne s’aventure pas qui a peur
de la hauteur, il peut se sentir mal à l’idée.
Le maquis de la Méditerranée est parfois
dense et puis s’installe, les éperons
et les niches émergentes. Ensuite, sombre,
dans l’étendue de la végétation naturelle
et de fenouil parfumée qui donne son nom
à la région. “Maratìa”, d’ici le nom Maratea,
que l’étymologie trompeuse peut faire remonter
à la déesse de la mer. Déesse,elle est,
mais pour d’autres similitudes,
par cachés dans la nuit caractéristiques spectrales.
Il est dit que le pays abandonné
sous la statue du Christ est habité dans la nuit,
par les fantômes, de la population de trois groupes ethniques.
Nous nous arrêtons, ici. La pause
diverses sensations faveurs. Je roule,
j’ai trois usines de figues de Barbarie en arrière,
Le soleil jette une lumière
étrange sur mon visage.
Un serpent se glisse de la pierre.
C’es tun moment. Il disparaît.
Je n’ai pas eu le temps,
de le reconnaître, dans le bruit
assourdissant des cigales.
Tandis que la sueur me baigne en arrière,
mais je le sens bénéfique,
même sur les bras et le visage.
Pourquoi je sens que j’ai déjà vu cette scène?
Pour avoir déjà vécu?
C’était un rêve? Une autre vie?
Oui, peut-être un rêve quand j’étais
un autre âge, quarante ans plus tôt.
Je me souviens qui avait un nom
ce rêve, à la première étape
de la vie, au lever du rideau.
Il a été appelé le Paradis.
Roi Lézard
C’est une main douce qui nous guide,
dans un matin ensoleillé,
à prendre cette place entre les falaises et la plage
que je rêvais depuis mon arrivée.
Beaucoup apprécié signe de bienvenue.
Derrièrese déroule la fraîcheur d’un caroubier,
la plage courte et avant la mer parfumé et claire.
Certains disent que la beauté est entouré
avec la mélancolie. Ce doit être le sentiment
que m’invite maintenant en fin de matinée
pendant que j’essaie de lire pages du passé,
parune lumière, baignée, surnaturelle.
Le ciel se répand comme une couverture.
Bienveillant et net. Précis
et compact bleu.
Il y a un lézard sur un rocher
au soleil.
Il n’a pas remarqué mon présence
de proximité inoffensive.
Il ferme et ouvre yeux indifférents dans la calme
de l’heure, un après-midi d’enchantement absolu.
Il a la pose d’un roi et semble ignorer éloignés
ésotérismes à la Jim Morrison. C’est plutôt
la pose d’une royauté méditerranéenne.
Roi Lézard est un roi frère. Il est l’esprit du lieu.
Le sondeur
Se penche et trébuche avec juste un minimum
de vagues le bateau sur lequelle nous sommes.
Mais il me plait ce qu’il y a dessous, sur le fond marin.
Le canot de peche a un écho-sondeur providentiel:
quand un groupe passe au dessous de la coque
profondeur et direction de poissons
apparaissent
sur l’écran, comme griffonages.
La plupart de temps je suis attiré et enchanté
en regardant, mes mains croisées sous mon visage.
Qui me regarde me dit que j’ai unsourire.
Le gribouillis changent avec la variation
des hauts-fonds, jusq’à une profondeur
de cent quatre-vingts mètres, alors je perde la piste.
Elle est souvent perdu. C’est le profil du fond marin
qui est irrégulier. Il y a gorges, terrasses.
Ils se démarquent de cette façon abstraite les royaumes
et les habitants de ce monde inférieur.
Cette animation ressemble étrangement
à mon monde intérieur: pensées
et sentiments se déplacent en troupeaux
qui paissent à différents niveaux de conscience.
Moi aussi j’ai perdu le contact après
les cent quatre-vingts mètres.
J’ai besoin d’un sondeur plus puissant,
mais peut-être cela suffit pour recueillir mes pensées.
La seule différence est que je ne peux les pêcher.
Les sons de la nuit
Les sons de la nuit
ont quelque chose de la musique,
et quelque chose de l’évidence
du bruit.
Ils tracent l’espace,
envahissent le temps,
il sont comme l’écho
d’une journée finie.
Amis qui nous empêchent
de trop pénétrer dans notre profondeur.
Ils nous soutiennent comme des chiens fidèles .
Le silence n’existe pas.
(Traduction de Mery Danan)
@ 2010 Antonio De Lisa
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Categorie:C02- POESIA / Ritmi urbani. Poesie 1990-2010 - Manni editore 2011 - Urban rhythms - Poems 1990-2010
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